Quelle mémoire pour les oeuvres d’art numériques ?
Leçon d’Emmanuel Guez à l’université populaire d’Avignon, à l’invitation de Jean-Robert Alcaras.
Résumé : Alors que les machines médiatiques ont été pensées comme des machines d’immortalité (cf. notamment Edison) ou comme des dispositifs de mémorisation à grande échelle (pensons aux promesses des industries numériques dans les années 1990-2000), elles sont elles-mêmes fragiles et éphémères, en raison de l’obsolescence matérielle ou logicielle. Les œuvres d’art produites avec ces machines, souvent pour explorer le médium lui-même, sont alors tout aussi éphémères.
Mardi 10 mai sur le campus Hannah Arendt du centre-ville, de 18h30 à 20h00, amphi AT03.