16 juillet 2011. Pas de long discours sur google+, le nouveau réseau social de google, qui peut-être fera oublier Facebook, Quora et Twitter. Pas trop le temps en ce moment, festival d’Avignon oblige. Et puis tous les bloggers experts et spécialistes ont certainement déjà écrit sur la question.
Juste trois remarques.
Google+ nous propose des cercles – cercles d’amis, de connaissances, la famille, etc. Les posts que nous écrivons peuvent être alors destinés à l’un ou plusieurs de ces cercles ou à tout le monde. En dehors du fait que l’idée de cercle renvoie au mode de socialisation anglo-saxon, il renvoie aussi à l’encerclement. Facile, me direz-vous, mais quand même : encercler, c’est aussi une tactique militaire.
Il est amusant d’observer en ce moment la nouvelle course aux encerclés. Comme dans un marathon, il y a eu le départ de l’élite (il y a plus d’une quinzaine de jours). En ce moment, c’est le départ des préférentiels. À compter du 31, paraît-il, ce sera la ruée. Si l’on rapproche ce point du précédent, tout cela fait un peu penser au conte des frères Grimm, Der Rattenfänger von Hameln (L’Attrapeur de rats de Hamelin).
Dernière chose. Sur google+, comme le remarque Olivier Auber, il n’y a pas de hashtag. En tant qu’inventeur du capitalisme sémantique, Google s’est approprié dès le débuts les concepts et les mots. Il n’a donc pas besoin de créer un instrument, comme l’a fait Twitter, pour se les approprier. En revanche, Facebook avait détourné les utilisateurs qui aurait dû lui revenir. C’est pourquoi Google met l’accent sur la recherche de personnes et non de concepts.
Pour l’instant, rien de plus.