Visibilité critique est une pièce (de google-théâtre) en trois actes et deux photographies.
Acte 0.
« Cet acte n’en est pas un. D’où son nom, acte zéro.
– EG : Ces images sont comme le pendant de l’Éloge de l’invisibilité, où je dis que je préfère ne pas être photographié, filmé, enregistré.
– JNCR : « Comme », c’est-à-dire ?
– EG : Je ne l’ai pas voulue, je ne l’ai même pas recherchée. Et ce serait encore mentir de dire que je l’ai désirée. C’est un signe de plus, voyez-vous. Un jeu. Entre elles et moi. Elles savent que je suis en train de chercher à les connaître. Elles savent que j’ai compris. Enfin, je ne les ai pas encore percées à jour, je ne sais pas, enfin, je ne suis pas certain, encore certain, de ce qu’elles cherchent. Je ne peux pas dire que je les ai comprises. Mais, déjà, je leur prête comme une intention…
– JNCR : « Comme » ?
– EG : Oui, comme… une intention. Elles s’amusent avec moi, comme une tribu de singes le ferait avec une simiologue. Elles me touchent et me taquinent. En même temps, elles m’incitent à continuer. « Viens, viens », disent-elles. Je les entends au loin sous les rayons électriques. Elles m’entraînent dans leur danse, dans leur histoire, dans leur logique. Je ne résiste pas, je m’enfonce dans le tunnel, tandis que la folie frappe à ma tête et que mes yeux deviennent opaques ». (extrait).
Acte 1. Août 2017
Acte 2. Juin 2018